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Du repentir en pensée et en acte des personnes qui se tournent vers Dieu (conversion)

Article publié le 21 décembre 2023 par Pour l'Unité dans Billets spirituels

En cette période de grande confusion tant intellectuelle que spirituelle et morale – l’esprit de Mai 68 semble planer plus que jamais sur la société dans son ensemble -, il serait bon que tout un chacun médite ces quelques passages de l’Évangile du Christ qui évoquent la conversion du pécheur.

L’enfant prodigue (Lc 15, 11-32) : il a mené une vie désordonnée et il entre en lui-même (sens de la conversion) pour se tourner vers Dieu, à savoir reconnaître son péché, et lui demander pardon (« Père, j’ai péché contre le Ciel et envers toi ») car il a compris que ce qu’il vivait n’était pas un chemin de vérité et de vie et menait à la mort de tout son être. 

Zachée, chef des collecteurs d’impôts (Lc 19, 1-10) : Cet homme s’est repenti de son avarice et de son esprit de lucre. Il a  alors décidé de faire don aux pauvres de la moitié de ses biens, et s’il a fait du tort à quelqu’un, il a décidé de lui rendre quatre fois plus.

La femme adultère (Jn 8, 3-11) : le Seigneur la sauve de la lapidation. S’il ne la condamne pas, il n’approuve pas du tout son attitude au point de lui demander d’entrer dans une véritable démarche de conversion : « Va, et désormais ne pèche plus ». Saint Jean ne nous dit pas si cette femme a fait une telle démarche.

Car oui, « Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. » (Lc 15, 10) Et Dieu pardonne infiniment au pécheur quand celui-ci est repentant. Mails il convient avant tout de ne pas l’encourager à rester dans son état de vie de pécheur et de prier pour sa conversion afin qu’il puisse dire comme le psalmiste, dans le Psaume 50 :

« Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour, selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute, purifie-moi de mon offense.
Oui, je connais mon péché, ma faute est toujours devant moi.
Mais tu veux au fond de moi la vérité ; dans le secret, tu m’apprends la sagesse.
Fais que j’entende les chants et la fête : ils danseront, les os que tu broyais.
Crée en moi un coeur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé : tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un coeur brisé et broyé. »

Dieu bénit et soutient celui qui se repend. Que celui qui a une intelligence spirituelle comprenne.

Mahrien

Image : Le fils prodigue (par Pompeo Girolamo Batoni, 1708-1787)