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La P’tite revue n°1 (janvier 2012)

Article publié le 20 janvier 2012 par Pour l'Unité dans P'tite revue

Le mot du Président

La “P’tite revue”, que vous recevez par courrier, a pour but de créer un lien entre nous tous entre nos trois grands rassemblements de mars, juin, décembre, les “pélés nocturnes” (nuits de prière), uniques en leur genre, temps fort de spiritualité et d’enseignement. Elle est gratuite et sera publiée trois fois par an. Y seront évoqués également les “pélés éclair” ou encore l’Église dans le monde.

La “P’tite revue” constitue un complément naturel de la “Chronique @ mensuelle” sur un sujet d’actualité et du “Billet spirituel mensuel” de l’aumônier, tous deux mis en ligne sur notre site : www.pourlunite.com

La “P’tite revue” est éditée dans ce format facile à transporter et à lire, facile à donner à un voisin, à un collègue de travail, à un membre de sa famille, à un prêtre, à un paroissien… en fait, à qui vous voulez.

La “P’tite revue” vous aidera à découvrir davantage le mystère de l’Église et sa mission universelle qui est d’unir tous les hommes à Dieu dans le Christ.

La “P’tite revue” espère ainsi vous aider à aimer davantage l’Église, notre mère, elle qui nous engendre dans la foi, elle qui est la grande incomprise des temps modernes. Bonne lecture de la “P’tite revue”.

Vincent Terrenoir

À tous, une heureuse année 2012 pleine d’espérance dans le Christ. 

Chronique

Vie et pensée du Père Marcellin Fillère

Comme je l’avais évoqué lors de notre dernier “pélé nocturne” du 3 décembre avec le Nonce apostolique, l’ambassadeur du Pape en France (vidéo de la remise du livre au Nonce et photos de la nuit sur notre site, rubrique nuits de prière www.pourlunite.com), Yves Chiron a publié fin 2011 un ouvrage sur le père Fillère, cofondateur avec l’abbé Richard, de notre mouvement.

Le père Fillère a su rendre présent, vivant et bien réel dans le cœur de ses interlocuteurs, chrétiens ou non, le mystère de l’Église.

Il a su la leur faire aimer au point de la leur rendre personnelle car l’Église n’est pas pour le baptisé un corps étranger et encore moins une tumeur. Le « Nous, Chrétiens », formule qui lui fut chère, montre que le baptisé laïque a pris pleinement conscience qu’il constituait l’Église, corps du Christ, au même titre que les évêques, les prêtres, les diacres et les consacrés, même si la fonction qu’il occupe dans l’Église est différente.

Ce n’est qu’en vivant cette réalité de l’Église concrète, que le baptisé laïque peut se sentir pleinement responsable de son développement et participer alors en devoir et conscience à sa mission : évangéliser et faire l’unité du genre humain dans le Christ.

Je tiens à rappeler que cette vision prophétique du père Fillère qu’il partageait avec l’abbé Richard sur le mystère de l’Église, Peuple de Dieu, masse des baptisés, trouve son parfait écho avec le concile Vatican II, dans la constitution dogmatique sur l’Église, Lumen gentium (Le Christ, lumière des peuples), et la constitution pastorale Gaudium et spes (L’Église dans le monde de ce temps, 1965). Une phrase, non tirée du livre, résume toute la pensée du père Fillère sur l’Église :

« L’Église est pour nous une cause aimée. Elle n’est pas l’objet d’une opinion mais d’une attitude. Le mot Unité désigne pour nous l’Église. Ainsi l’Église cesse d’être une thèse théologique pour devenir une cause, l’objet d’une tendresse, voire d’un amour passionné. »

V.T.