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L’abandon de la loi de Dieu ne fait pas le bonheur de l’homme

Article publié le 25 septembre 2019 par Pour l'Unité dans Chronique @

Cette frénésie de nouveaux droits, négations de la loi divine.

La lecture de l’Ancien Testament est riche d’enseignement pour notre époque. Il est même d’une actualité sidérante.

À chaque fois que le Peuple élu a abandonné Dieu en travestissant les Commandements, en continuant délibérément à s’entêter dans cette attitude de refus de son amour, alors Dieu l’a laissé s’égarer pour qu’il comprenne où menaient les conséquences logiques de ses actes devenus insensés. L’orgueil aveugle, il fait faire n’importe quoi et n’attire que des catastrophes. 

Mais Dieu a plus d’un tour dans son sac car il veut le bonheur de l’homme. Il se sert des malheurs que va générer immanquablement cet orgueil pour faire que l’homme, s’il le veut bien, se retourne en lui-même (se convertisse), retrouve alors la vue spirituelle, et demande humblement pardon à Dieu… jusqu’à la prochaine chute ! L’homme reste en effet un éternel enfant insouciant et oublieux des leçons du passé. Telle est l’histoire du Peuple élu, mais aussi l’histoire des nations, et l’histoire de chacun d’entre nous.

Un exemple parmi d’autres de ses abandons de la loi divine ou de son pervertissement dans le Livre du prophète Jérémie :

« Voici, je convoque tous les clans des royaumes du nord – oracle du Seigneur. Ils arrivent, et chacun placera son trône à l’entrée des portes de Jérusalem, contre tous les remparts qui l’entourent et contre toutes les villes de Juda.

Je vais prononcer sur eux mes jugements à cause de toute leur méchanceté, car ils m’ont abandonné, ils ont brûlé de l’encens pour d’autres dieux et se sont prosternés devant l’œuvre de leurs mains. » (Jr. 1, 15-16)

« Écoutez la parole du Seigneur, maison de Jacob et toutes les familles de la maison d’Israël. 

Ainsi parle le Seigneur : En quoi vos pères m’ont-ils trouvé injuste, eux qui se sont éloignés de moi, qui ont suivi des dieux de néant pour devenir eux-mêmes néant ?

Ils n’ont pas dit : « Où est-il, le Seigneur, lui qui nous a fait monter de la terre d’Égypte et marcher dans le désert, terre aride et ravinée, terre sèche et sinistre, terre où personne n’est jamais passé, où aucun homme n’a jamais habité ? »

Je vous ai fait entrer dans une terre plantureuse pour vous nourrir de tous ses fruits. Mais à peine entrés, vous avez profané ma terre, changé mon héritage en abomination.

Les prêtres n’ont pas dit : ” Où est-il, le Seigneur ? ” Les dépositaires de la Loi ne m’ont pas connu, les pasteurs se sont révoltés contre moi ; les prophètes ont prophétisé au nom du dieu Baal, ils ont suivi des dieux qui ne servent à rien. » (Jr 2, 5-8)

Tous ces nouveaux droits revendiqués à cor et à cri dans le cadre de la loi bioéthique en France par des esprits en quête de satisfaction de leurs fantasmes, toujours présentés sous couvert de générosité, de plus d’égalité, de compassion, et autres motivations subtiles conduisent au néant et à la mort car Dieu n’est pas dans ce type de loi. Un des effets pervers sera notamment de générer encore plus d’égoïsme et par contrecoup de violence dans la société. Mais les adeptes de ces dieux du néant seront incapables d’en comprendre les raisons, s’ils ne se convertissent !

Vous noterez que le prophète Jérémie évoque aussi le silence des pasteurs face à cette corruption de la loi divine et pire, le fait qu’ils se sont révoltés contre Dieu. Puissions-nous ne pas avoir à faire un parallèle avec ceux de notre temps.

Quant à nous, nous témoignons haut et fort que cette Parole divine est effectivement libératrice de tous nos fantasmes mortifères, et que la vraie liberté n’est pas de faire n’importe quoi ! 

« Je trouve en tes commandements mon plaisir, je n’oublie pas ta parole. » (Ps 118, 24)

« Je marcherai librement, car je cherche tes préceptes. » (Ps 118, 45)

Mahrien